En juin 2023, la 2ème édition de la Semaine nationale de la santé sexuelle s’est organisée autour de 4 thématiques phares...
Les grossesses
non désirées, la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST),
le consentement et les dysfonctions sexuelles. Elle invite à s’informer, à échanger
et à tirer parti des dispositifs facilitant l’accès à une meilleure santé
sexuelle.
La santé sexuelle est « un état de bien-être physique,
émotionnel, mental, associé à la sexualité », selon l’Organisation Mondiale de
la Santé (OMS). Ce n’est donc pas seulement l’absence de maladie ou de
handicap, mais aussi l’épanouissement sexuel, le désir, le plaisir, le respect
de soi et des autres, le sentiment de sécurité, etc. En France, ces sujets sont
encore tabous pour de nombreuses personnes. Or le manque d’information et de
recours aux soins peut mener à des situations de souffrance qui pourraient être
évitées. Par exemple, 1 grossesse sur 3 n’est pas désirée, près des
2/3 d’entre elles donnant lieu à une interruption volontaire de grossesse (IVG).
Plusieurs
IST bactériennes, comme les gonorrhées, sont en forte augmentation. Les dysfonctions
sexuelles sont également fréquentes : 32 % des hommes de 40 ans et plus ont déjà eu
des problèmes d’érection, 10% des jeunes filles et des femmes ménopausées ont
des douleurs
pendant les rapports sexuels.
S’informer pour vivre plus
sereinement sa sexualité
Le site https://questionsexualite.fr/répond à de nombreuses questions sur différents
aspects de la santé sexuelle : contraception, IVG, IST, orientation
sexuelle, procréation, consentement… Conçu pour la population générale adulte,
il est complété par d’autres sites plus spécifiquement destinés aux adolescents
ou aux hommes ayant des relations avec des hommes. Cependant, rien ne vaut
l’échange avec un professionnel de santé : il ne faut pas hésiter à
consulter en cas de souci pour éviter une
dégradation de sa santé physique et mentale. Médecin traitant, spécialiste (gynécologue,
urologue…) ou sage-femme sont à même de répondre à des questions de santé
sexuelle. Quant aux centres de santé sexuelle, ils ont remplacé les centres de
planification et d'éducation familiale (CPEF) en élargissant leurs
missions d’information, de dépistage et d’orientation vers des accompagnements plus
globaux de la sexualité : vie affective, violences conjugales, etc.
Préserver sa santé sexuelle, c’est aujourd’hui plus simple