Le syndrome d'épuisement professionnel, ou « burnout », est le résultat d’un stress chronique au travail...
Manque de concentration, troubles
relationnels et perte de motivation sont des signes d’alerte à ne pas
négliger : le burn-out met la santé physique et mentale en péril.
Le
travail expose particulièrement au burnout lorsqu’il demande beaucoup d’investissement
personnel (effort, temps…) alors que le sentiment d’accomplissement, de
contrôle, d’utilité ou de reconnaissance du travailleur manquent. Après une
période de résistance, le burnout peut entraîner des troubles physiques divers
(migraines, digestion difficile, problèmes cardiaques…) et une altération
psychologique marquée par des insomnies, des angoisses et une même véritable
dépression.
Agissez
avant de « craquer »
Si
vos conditions de travail sont difficiles ou insatisfaisantes, vous êtes
vulnérable au burn-out. Quelques conseils pour le prévenir : ·
Priorisez
vos tâches et n’hésitez pas à déléguer comme le prévoit votre organisation. ·
Ne
vous fixez pas des objectifs « surhumains » en termes d’effort ou de
résistance au stress, afin de prouver votre valeur : à l’impossible, nul n’est
tenu. Ne comparez pas vos compétences à celles des autres et apprenez à refuser
des demandes exagérées ou incohérentes : posez des limites. Faites
régulièrement des pauses dans vos journées, ralentissez le rythme si vous le
pouvez. ·
Ne
sacrifiez pas votre vie personnelle et de famille, votre repos et votre santé à
l’autel de votre engagement professionnel. Conservez une alimentation
équilibrée, évitez l’alcool ainsi que le tabac pour « tenir », dormez
suffisamment. Gardez toujours un temps rien que pour vous, pour pratiquer une
activité physique et vous adonner à des loisirs de détente ou à de la
méditation. Lorsque vous rentrez chez vous, ne restez pas disponible par
téléphone ou mail pour votre travail.
Si
vous commencez à vous sentir débordé(e) et fatigué(e), ne vous isolez pas : parlez-en
à des collègues, faites le point avec votre supérieur hiérarchique et/ou
consultez le médecin du travail. Une organisation différente, de nouveaux
moyens ou objectifs, un aménagement du poste ou orientation vers une prise en
charge spécialisée pourront être mises en œuvre.