Les infections de la vulve et du vagin par un champignon, généralement Candida Albicans, sont courantes chez les femmes en âge de procréer : les trois quarts d’entre elles en auront au moins une dans leur vie...
Avec nos conseils, limitez les risques de subir l’inconfort
qu’elles entraînent.
Rougeur, démangeaisons, pertes vaginales
grumeleuses et épaisses, brûlures en urinant… les mycoses vulvo-vaginales sont
très désagréables. Elles peuvent être favorisées par une hygiène intime
inadaptée, la grossesse, une faiblesse immunitaire ou plus couramment, la prise
d’antibiotiques qui perturbe le microbiote vaginal. Pas de panique : elles
sont efficacement traitées par des ovules antifongiques. L’embêtant, c’est
quand elles se répètent. Pour réduire le risque de survenue d’une mycose vulvo-vaginale : ·
Evitez
les toilettes intimes répétées et avec des produits agressifs. Préférez des
produits doux adaptés à l’hygiène intime : demandez conseil à votre
pharmacien. Ne lavez pas l’intérieur du vagin et séchez doucement la vulve
après chaque toilette. ·
Changez
souvent de tampon ou de protection hygiénique pendant vos règles. ·
Changez
au plus tôt vos vêtements mouillés : maillot de bain, vêtement de sport... ·
Ne
portez pas de vêtements trop serrés et privilégiez les dessous en coton. ·
Ne
prenez des antibiotiques que sur prescription d’un professionnel de santé en
respectant les doses et la durée de traitement. ·
Certains
probiotiques ciblés sur le microbiote vaginal, à prendre en cures, peuvent
aider les femmes sujettes aux mycoses à garder leur flore intime plus équilibrée. ·
Réduisez
votre consommation de sucres raffinés (friandises, sodas) qui nourrissent les Candida.
Votre médecin vous prescrit un
antibiotique ? Si vous avez tendance aux mycoses vulvo-vaginales, avertissez-le.
Le médecin pourra peut-être éviter antibiotique à spectre large, plus agressif
pour la flore vaginale, au profit d’un antibiotique plus ciblé, et/ou vous
prescrire un ovule vaginal pour prévenir la prolifération des champignons.