Pintade, canard, chapon… Tous les bienfaits des volailles de fête
Privilégier les volailles par rapport aux viandes rouges pour préserver sa santé est recommandé par les experts...
Ca
tombe bien : les fêtes sont le bon moment pour déguster de la dinde, du
canard et d’autres volailles rares sur nos tables quotidiennes comme la pintade
ou le chapon. Zoom sur leurs caractéristiques nutritionnelles.
Toutes
les volailles partagent peu ou prou les mêmes bienfaits nutritionnels avec
quelques variations. Elles apportent toutes des protéines de bonne qualité, digestes,
sources d’acides aminés essentiels, et en quantité généreuse : de 21 à 30
g/100 g selon la volaille. Elles sont peu caloriques, sauf l’oie qui apporte
trois fois plus de calories (360 kcal/100 g) par rapport à la dinde. Mais
évidemment, on ne mange pas de l’oie tous les jours !
Du
gras oui, mais peu néfaste à la santé de nos artères
Côté
graisses, la volaille est considérée comme une viande maigre parmi toutes les
sortes de viande, avec des différences selon la volaille et la partie
consommée. La pintade et la dinde sont globalement plus maigres (de 2 à 7 % de
graisses) que le chapon (11 %), qui est un jeune coq castré et engraissé. Les
morceaux avec peau sont plus gras que sans peau, la cuisse plus grasse que le
filet. Par exemple, la cuisse de pintade contient 4 g de graisses pour 100 g,
le filet moins d’1 g. La
volaille la plus grasse est le canard : 22 g/100 g de graisse, surtout concentrée
sous la peau. Mais il faut savoir que les volailles contiennent peu de
« mauvaises graisses », dites saturées. La dinde n’en apporte
ainsi que 0,5% ! Elles apportent surtout des acides gras monoinsaturés et
polyinsaturés (Omega 3 et 6), neutres ou bénéfiques pour la santé
cardiovasculaire.
Les
volailles sont aussi une excellente source de vitamines du groupe B. Par
exemple, le chapon apporte beaucoup de vitamine B1, utile au métabolisme énergétique,
et de la vitamine B12, qui intervient dans la fabrication des globules rouges.
La dinde est la championne de la vitamine B3 qui contribue à réduire la fatigue,
avec 8 mg /100 g. Les volailles regorgent également d’oligoéléments comme le
zinc, le sélénium, le cuivre et le fer (2,5 mg/100 g pour l’oie), qui tous
aident au fonctionnement normal du système immunitaire. Sources : La pintade : La
pintade : une volaille aux qualités nutritionnelles insoupçonnées https://www.lapintade.eu/fr/toutes-actus/pintade-volaille-qualites-nutritionnelles-insoupconnees MGC Prévention : Le
chapon https://www.mgc-prevention.fr/calendrier-des-aliments/chapon/ Ciqual : Table de
composition nutritionnelle des aliments https://ciqual.anses.fr/ Marangoni F et al. Role of poultry meat in a balanced diet aimed at
maintaining health and wellbeing: an Italian consensus document. Food Nutr Res. 2015;59:27606