Avec le Nutri-Score, c’est facile de comparer dans les rayons la qualité nutritionnelle des produits alimentaires transformés et de choisir en étant bien informé...
En 2025, son calcul a été revu pour
mieux protéger la santé des consommateurs. Depuis 2017, le Nutri-Score est apposé
volontairement par les industriels sur la face avant des emballages de leurs
produits. Il accorde aux produits une note de A (la meilleure) à E (la moins
bonne) sur un fond allant du vert foncé à orange foncé. Son calcul se base sur
la teneur en nutriments et aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits et
légumes…) et à limiter (graisses saturés, sucres, sel…) selon les
recommandations nutritionnelles françaises.
Un calcul plus précis, une
note souvent plus sévère
Parfois critiqué pour les limites de son mode de calcul,
le Nutri-Score évolue. Depuis juillet 2025, il se base sur un
algorithme plus fin, révisé en fonction des avancées de la science nutritionnelle et des
recommandations alimentaires pour une bonne santé. Par exemple,
les huiles contenant moins d’acides gras saturés comme l’huile d’olive, ou les
poissons contenant des Oméga 3 comme les sardines, sont mieux notés. Les
féculents ont un meilleur score lorsqu’ils sont complets que lorsqu’ils sont
raffinés.Les
produits salés et sucrés sont plus sévèrement notés. Côté boissons, l’eau reste
la seule notée A et le score des boissons avec édulcorants dégringole. Celui
des laits aromatisés, laits végétaux et yaourts à boire, souvent très sucrés, se
base désormais sur le calcul appliqué aux boissons et non plus aux produits
laitiers « solides ». Leur note a donc généralement reculé.
Le Nutri-Score de 30 à
40 % des produits alimentaires pourrait changer avec ce mode de calcul plus
strict : des industriels l’ont ainsi retiré de certains de leurs produits
sachant que ceux-ci seraient moins bien notés. Réclamée par des associations et
professionnels de santé, l’obligation d’affichage du Nutri-Score a fait l’objet
d’une proposition de Loi en juillet 2025. Affaire à suivre !