Contraception : les préférences des Françaises changent
Pour leur contraception, les Françaises se tournent de plus en plus vers des méthodes présentant le moins de risques pour la santé, révèle une récente publication de l’Agence nationale de sécurité des médicaments (Ansm)...
L’utilisation
de la contraception orale (ou « pilule ») oestroprogestative
classique est en chute libre ! Elle a diminué de 36 % en 10 ans,
selon l’Ansm. Aujourd’hui, ce sont les pilules associées à un risque moindre de
formation de caillot dans une veine (phlébite, embolie pulmonaire) dites de 1ère
et 2ème génération, qui sont le plus souvent prescrites. Elles
associent un progestatif (lévonorgestrel) et de l’œstrogène (éthinylestradiol)
à faible dose, soit 20 µg. La contraception orale contenant uniquement des
progestatifs, reconnue moins risquée pour la santé, devient beaucoup plus
populaire : ses ventes ont doublé en 10 ans.
Par
contraste avec ces changements majeurs de type de contraception orale, les
ventes de stérilets (ou dispositifs intra-utérins - DIU) au lévonorgestrel
ainsi que les implants contraceptifs sous-cutanés restent stables. Plus de la moitié
des DIU vendus actuellement sont en cuivre. Les femmes ayant recours aux DIU au
lévonorgestrel sont plus souvent âgées de plus de 35 ans et avec davantage
d’antécédents gynécologiques. Enfin, les anneaux vaginaux ne font plus recette : les
ventes ont diminué depuis 10 ans d’environ 50%.
La pilule reste
populaire chez les jeunes
Un sondage récent se
focalisant sur le choix de contraception des adolescentes et jeunes femmes
(15-24 ans) montre que 44% d’entre elles utilisent la pilule. Cette
contraception n’est pas toujours uniquement utilisée pour éviter les grossesses,
mais aussi pour soulager des règles douloureuses, irrégulières ou abondantes.
Dans cette tranche d’âge, 20% ont recours au préservatif.