Carnet rose et « baby blues » : un entretien post-natal aujourd’hui obligatoire
Alors que toute la famille se réjouit de l’arrivée de bébé, un gros coup de déprime assaille la jeune maman. Rassurez-vous : le « baby blues » est transitoire et banal...
Pour autant, il faut
s’assurer qu’il ne se transforme pas en véritable dépression. L’entretien
post-natal précoceest fait pour ça.
Favorisé par les brusques changements hormonaux de l’accouchement,
le « baby blues » concerne 50 à 80 % de jeunes mamans. Ses
symptômes, tels que des pleurs, de la fatigue et de fréquents changements
d’humeur sont relativement bénins et cèdent en quelques jours. Cependant, 10 à
20 % des mères sont atteintes d’une véritable dépression dans les semaines
après l’accouchement. Cette « dépression du post-partum » est plus
sévère et persistante que le baby blues. Il ne faut pas hésiter à en
parler avec un professionnel de santé : des thérapies permettent de
surmonter cette mauvaise passe. Détecter la dépression du post-partum et soutenir la jeune maman Depuis le 1er juillet 2022, l'Assurance Maladie propose systématiquement
aux jeunes mamans un entretien postnatal précoce pour mieux les accompagner
dans les semaines suivant la naissance. Réalisé par une sage-femme ou un
médecin entre la 4ème et 8ème semaine après
l'accouchement, cet entretien pris en charge à 100 % a pour objectifs :
• De repérer les premiers
signes de la dépression du post-partum : idées noires, angoisses,
fatigue, humeur instable, dévalorisation… ;
• D’identifier
de possibles facteurs de risque : accouchement difficile, isolement social, conflits
familiaux, antécédents de dépression…
• De comprendre les éventuels
besoins d'accompagnement de la femme ou du couple.