Vénérés dans l’Egypte antique et aujourd’hui stars d’Internet, les chats sont appréciés pour leur beauté, leur tendresse et leur indépendance. En France, plus de 8 millions de foyers possèdent au moins un chat...
La compagnie des chats nous fait du bien, mais peut-elle nous faire du mal ?
Autrefois, les chats nous préservaient de la famine en
protégeant les récoltes contre les rongeurs et des maladies transmises par les
rats, y compris la peste. Mais aujourd’hui, un chat est en premier lieu une
présence apaisante qui calmerait notre stress et nous apporterait un support
émotionnel. Dans une enquête anglaise, près de 94 % des personnes interrogées
ont déclaré que posséder un chat était bénéfique à leur santé mentale. Si le
lien de cause à effet demeure incertain, une étude a également montré que les
propriétaires de chat ont moins de pression artérielle et un risque de maladies
cardiovasculaires fatales réduit de 30%. Le ronronnement : des vibrations qui guérissent Le ronronnement, ce son au pouvoir réconfortant reconnu, y
serait pour beaucoup. Ses basses fréquences, entre 20 et 50 Hz, auraient aussi des
vertus curatives sur l’appareil locomoteur en facilitant la réparation des
fractures, en relaxant les muscles et en diminuant l’inflammation ainsi que les
douleurs. Elles pourraient aussi soulager les dyspnées des maladies pulmonaires
chroniques. Enfin, la présence d’un chat auprès d’enfants de moins d’1 an diminuerait
les risques d’allergie, au chat et à d’autres allergènes comme les acariens. Quand le chat chatouille le nez… Evidemment, on peut développer une allergie aux protéines de la
salive de chat, avec son cortège de rhinite, d’urticaire, voire d’asthme. La
prise d’antihistaminiques réduit les symptômes, mais si ceux-ci sont graves,
mieux vaut confier son greffier à un autre foyer. Une désensibilisation est
possible, mais elle peut prendre plusieurs années. Les chats peuvent aussi
transmettre des maladies : maladie des griffes du chat, infection à Pasteurella multocida, salmonellose,
parasitoses (vers ronds, ankylostomes)... Le risque est globalement faible.
Mais pour les éviter, traitez régulièrement votre chat avec des vermifuges et
des antipuces, changez la litière avec des gants, lavez-vous les mains après les
contacts avec votre chat et désinfectez toute griffure. Attention : la
toxoplasmose, une infection protozoaire transmise par les excréments de chats, est
dangereuse pendant la grossesse car elle peut nuire gravement au fœtus. Pour
écarter tout risque, les femmes enceintes ne devraient pas s’occuper du
nettoyage de la litière.