Arrêt cardiaque : trois gestes qui peuvent sauver une vie
Chaque année en France, 40 000 personnes meurent prématurément d’un arrêt cardiaque. Mais ce n’est pas toujours une fatalité !
Réagir
immédiatement et réaliser 3 gestes qui sauvent – appeler le 15, masser,
défibriller - peuvent sauver la vie d’une personne qui en est victime.
70% des arrêts cardiaques
surviennent en présence d’autres personnes, mais celles-ci réalisent des gestes
de secours que dans un peu plus de la moitié des cas. Pourtant, en attendant
l’arrivée des équipes médicales spécialisées, ces « gestes qui
sauvent » font la différence : le taux de survie de la victime est de
35% s’ils sont pratiqués correctement, contre 7% si rien n’est fait.
Les arrêts
cardiaques sont généralement dus à une fibrillation auriculaire associée à un
infarctus ou une autre maladie cardiaque. Ils peuvent également survenir suite
à une noyade, une overdose ou encore une électrocution. Les victimes perdent
connaissance et tombent, ne réagissent pas à la parole ou à la stimulation et
ne respirent pas (ou très mal, bruyamment). Dans ce cas, réagissez vite, car en
quelques minutes, des dommages au cerveau et le décès menacent : 1 minute
de gagnée, c’est 10% de chance de survie en plus.
Les bons
réflexes face à un arrêt cardiaque
Placez la
victime allongée sur le sol sur le dos dans une zone sûre, par exemple,
en-dehors de la circulation.
1. Appelez le SAMU au 15, les pompiers au
18 ou le numéro d’appel européen d’urgence 112 ; 2. A genoux à côté de la victime, les deux
mains regroupées au milieu du thorax, effectuez les bras tendus, en vous aidant
de votre poids, des pressions fortes et régulières (100 par minute) ; 3. Demandez autour de vous de chercher un
défibrillateur externe automatisé (DEA) et utilisez-le au bout de 2 mn de
massage cardiaque (sinon, continuez le massage). Suivez les instructions vocales
données par l’appareil.