Apnées du sommeil : se soigner, c’est préserver sa santé
Vous souffrez d’apnées du sommeil et votre médecin vous a prescrit un traitement par pression positive continue (PPC) ?
Même si ce dispositif semble contraignant ou
inconfortable, ne laissez pas tomber : il en va de votre santé et même de
votre espérance de vie !
Les apnées du sommeil
toucheraient près de 20% des 45-64 ans et plus de 30% des plus de 65 ans. Elles se
manifestent par des interruptions répétées de la respiration pendant le sommeil,
plusieurs fois par heure et pendant plusieurs secondes. Elles entraînent des
réveils intermittents qui épuisent l’organisme et nuisent à la santé. Outre la
somnolence dans la journée, les maux de tête et les problèmes de concentration,
elles peuvent entraîner de l’hypertension, des troubles du rythme cardiaque et
un rétrécissement des artères qui multiplient par 5 le risque d’accident
cardiovasculaire. C’est pourquoi lorsqu’elles sont diagnostiquées, elles
peuvent nécessiter un traitement par pression positive continue (PPC). La PPC est une petite machine qui envoie, par
l’intermédiaire d’un masque posé sur le nez, ou sur le nez et la
bouche, un flux d’air continu toute la nuit dans les voies aériennes
supérieures qui aide à la respiration. Aujourd’hui, près d’1 million de Français ont une PPC à
domicile. Pour être efficace, le dispositif doit être utilisé avec assiduité sur
le long terme, mais près de la moitié des patients abandonnent leur traitement
avant 3 ans. Pourtant, la PPC aide les patients à se sentir mieux, mais aussi à
vivre plus longtemps, selon une étude sur 176 000 personnes : ceux qui adhèrent à leur traitement PPC ont près de 40% de
chance de survie en plus que ceux qui l’arrêtent dans la 1ère année
de traitement.
Si votre PPC vous gêne, parlez-en à votre
médecin ou au prestataire qui vous a fourni l’équipement : vous pouvez
vous faire conseiller pour son ajustement et son réglage, éventuellement
changer de taille ou de modèle.