Crevasses du mamelon, seins engorgés, fatigue, tétée compliquée… L’allaitement est parfois ponctué de soucis sans gravité mais stressants pour la jeune maman. Quelques conseils pour prévenir ces désagréments.
Dans la plupart des cas, l’allaitement démarre naturellement
et se passe très bien. Mais quelquefois, et en particulier lorsqu’il s’agit du
premier enfant, des inconforts peuvent perturber ce moment privilégié entre la
maman et son bébé. Les experts estiment que dans la plupart des cas, ils sont
dus à de petites erreurs dans la conduite de l’allaitement. Dès la grossesse,
il peut donc être utile de s’informer pour mieux se préparer à l’allaitement auprès
de professionnels compétents et diplômés : sage-femmes, puéricultrices,
consultantes en lactation.
Jeune maman, laissez faire Mère Nature pour protéger vos
seins…
Pas de panique : la règle de base pour un allaitement
réussi, c’est la patience et la confiance en soi et en son bébé. Le nouveau-né a
un réflexe de succion inné très fort dans les 2 heures après la naissance :
démarrez l’allaitement le plus tôt possible, il sera plus facile ensuite.
Gardez-le contre vous peau à peau après l’accouchement et laissez-le
« trouver votre sein » pour téter votre colostrum, ne serait-ce qu’un
peu. Lors de la « montée de lait » au 3ème jour, les
seins gonflent. S’ils sont très tendus, massez-les pour extraire du lait afin
de les assouplir et ainsi, de diminuer l’inconfort tout en facilitant la tétée.
Ensuite, allaitez le bébé à la demande et à chacun de ses réveils : les rythmes
s’organiseront peu à peu d’eux-mêmes. Tout cela diminuera les risques
d’engorgement des seins, cette accumulation douloureuse
de lait dans la glande mammaire, et d’inflammation (mastite).
Trouvez votre position idéale pour l’allaitement
Et pour éviter les redoutables crevasses sur le
mamelon ? Une fois confortablement installée pour démarrer l’allaitement,
essayez plusieurs positions pour trouver celle dans laquelle vous et votre bébé
vous sentez bien. Assurez-vous ensuite que votre enfant est bien placé face au
sein et qu’il le prend avec la bouche grande ouverte sur l’aréole. Pendant la
tétée, vérifiez qu’il boit régulièrement, amplement, sans s’essouffler. A la fin
de la tétée, vous pouvez passer un peu de son colostrum ou de lait, apaisant et
cicatrisant naturel, sur le mamelon.
Ces bons gestes jouent un rôle important contre la fatigue :
vous pourrez ainsi allaiter plus sereinement et sans douleurs. Mais n’oubliez
pas non plus de veiller à l’alimentation équilibrée et le repos dont vous
avez besoin reprendre des forces : profitez des siestes de votre bébé pour
faire de même. Faites-vous aider par votre entourage pour les tâches
quotidiennes.