Aujourd’hui, l’anesthésie générale fait encore peur. Pourtant, grâce aux progrès dans la préparation du patient, les produits d’anesthésie et les techniques de surveillance, les risques sont devenus très faibles...
En savoir plus vous permettra de vous
rassurer.
C’est
principalement par la préparation que les risques de l’anesthésie générale sont
maîtrisés. Avant l’intervention, vous aurez une consultation avec le médecin
anesthésiste-réanimateur, qui pourra ainsi connaître votre état de santé,
notamment respiratoire et cardiovasculaire, ainsi que vos éventuelles
allergies. Le spécialiste pourra ainsi adapter la technique et les
produits d’anesthésie à votre situation et bien vous surveiller, pendant
l’opération ainsi qu’à votre réveil. N’hésitez pas à poser toutes vos questions
à l’anesthésiste-réanimateur et n’oubliez pas de lui mentionner l’ensemble de
vos traitements, si vous fumez et si vous avez une fragilité dentaire. De plus,
un jeûne sera généralement prévu avant l’opération pour éviter tout problème
lié à la remontée du contenu gastrique dans les voies respiratoires pendant l’anesthésie.
Au réveil, l’anesthésie générale peut engendrer quelques effets
indésirables : nausées ou vomissements, troubles de la mémoire, maux de
gorge, de bouche ou enrouement, engourdissement d’un membre. Ces désagréments
sont passagers.
Des
risques vitaux extrêmement rares
Cependant,
le risque zéro n’existe pas avec l’anesthésie générale. Des complications graves
restent possibles, y compris avec risque vital : troubles respiratoires avec
manque d’oxygénation, asphyxie, dysfonction cardiovasculaire, arrêt cardiaque, choc
allergique, perturbations de la température corporelle, etc. Elles ne sont pas
toujours prévisibles, mais sont devenues très rares. De plus, l’anesthésiste
sait réagir sans délai en cas de problème, par exemple pour gérer une allergie
inattendue. Le risque de décéder sur la table d’opération sous anesthésie générale
pour une chirurgie planifiée est extrêmement faible : 1 sur environ 100 à
200 000. Par ailleurs, il est difficile d’estimer qu’une complication ou un
décès est bien lié uniquement à l’anesthésie, et non à une chirurgie complexe
ou risquée.